Chaque plastique doit, en théorie, présenter un numéro. Vous le trouverez en général en dessous du produit. Un système de code à 7 chiffres permet d’identifier le plastique. Tous ces plastiques ne présentent pas la même toxicité. Certains sont inertes et non toxiques. D’autres relarguent des phtalates, du bisphénol A, du styrène et d’autres perturbateurs endocriniens. Lesquels sont sûrs ? Lesquels sont à éviter ? Réponse dans le post ci-dessous. Simplement, rappelez-vous de privilégier les plastiques numérotés 2,4 et 5 !
L’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) rappelle que les matières plastiques sont constituées d’une résine (polymère) additionnée ou non de composants auxiliaires. La synthèse de la résine est réalisée à partir de molécules de faible poids moléculaire (monomères). Les additifs sont des constituants dont le rôle consiste soit à conférer des caractéristiques particulières aux produits finis, soit à permettre la transformation de la matière plastique, soit encore à abaisser le prix de revient. Il s’agit de plastifiants, de charges, de colorants, d’ignifugeants, de stabilisants, etc.
Les monomères et les additifs peuvent migrer vers l’aliment. Ces migrations ont des conséquences organoleptiques ou toxicologiques. Ce phénomène dépend de la composition de l’emballage mais également de celle de l’aliment. La plupart des monomères et des additifs ayant une forte affinité pour les graisses, la migration est généralement plus importante en contact avec un corps gras. L’emballage peut aussi être perméable à des contaminations provenant de l’environnement, telles que celles dues à l’encre utilisée sur la surface externe, ou aux odeurs du lieu de stockage. De façon générale, la migration augmente avec la durée et la température de stockage.
Nouveau venu : le PET (Polytéréphtalate d’éthylène) opaque pour le lait
En attendant une possible interdiction, Que Choisir appelle au boycott du PET opaque. Au-delà de leur toxicité crainte, ces nouveaux matériaux plastiques perturbent le recyclage. « La présence croissante de ces PET opaque impose au recycleur final des coûts supplémentaires car ils ne peuvent être traités selon les mêmes procédés », explique Federec. « Il faut donc les extraire et les orienter vers l’incinération ou valorisation énergétique, alors qu’auparavant les emballages de liquides étaient très largement orientés vers la valorisation matière ». Aujourd’hui, ces nouveaux emballages n’ont aucun débouché en Europe. Le code sous la bouteille de lait devra donc être 2 (PEHD). Le n°1 devra être banni.
Quelle toxicité pour les plastiques?